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Nékitotegwak

Nékitotegwak

Nékitotegwak - Murales Sherbrooke
Cette murale représente des faits et des légendes de l’histoire de la région de Sherbrooke. Cette illustration, grand format, est une mise en scène composée et fabulée. On reconnait en premier plan les premières nations ouvrant le mur existant tel un rideau de théâtre, laissant découvrir des personnages réunis sur la rive de cette rivière stratégique, la rivière St-François, juste en face de ce symbole de notre région qu’est le pin solitaire. Ces figurants, pour la majorité, symbolisent le passage de personnalités, de faits et des légendes parcourant plusieurs époques et épopées de notre histoire, ceci bien avant Sherbrooke et avant même Hyatt’s Mill. Plusieurs événements y sont rassemblés et représentés par de menu détails à découvrir.

Dimensions : 68 pieds par 29 pieds 
Réalisation : 2010

la murale plus en détail...

1
Site de Sherbrooke
Façonné par les éléments au cours des millions d’années de son histoire géologique, le site de Sherbrooke a pris son visage actuel il y a près de 10 000 ans, au terme de la dernière déglaciation, qui a créé ses collines arrondies, ses plateaux, ses lacs et ses rivières. C’est avec le recul des glaciers, la poussée de la végétation et l’apparition de la faune que les populations amérindiennes ont commencé à fréquenter la région, en se déplaçant sur les nombreuses rivières qui traversaient le territoire.

C’est ainsi que, dans les années 1650, les fourches des rivières Mamrabagak (rivière Magog) et Alsigantekw (rivière Saint-François) ont vu passer, chaque saison, des familles nomades de Mohawks et d’Abénaquis qui effectuaient leur voyage de trappe, de chasse et de pêche.
2
Premières Nations
Les Premières Nations ont été attirées dans notre région en raison du gibier, du poisson frais et des fruits sauvages à profusion. Cette faune abondante était constituée de plusieurs espèces, telles que le raton laveur, l’élan d’Amérique, le lièvre et le lynx.

Mais c’est notre emblème national, le castor canadensis, qui a modifié le plus notre paysage, en construisant des barrages, mais surtout en devenant la première richesse naturelle exploitée en sol canadien par les Européens. Sa peau était tellement prisée qu’elle servait de monnaie d’échange. C’est ce petit rongeur qui a, en grande partie, stimulé la colonisation du territoire canadien.
3
Là où les rivières se rencontrent
Le portage qu’imposaient les chutes de la rivière Magog a fait du confluent des fourches un lieu de séjour stratégique, tant pour les Amérindiens que pour les Français, les Anglais et les habitants de la Nouvelle-Angleterre.

Le site, « là où les rivières se rencontrent », est devenu un important point d’arrêt au cours de ces voyages et de ces expéditions, car, après le portage de la gorge de la rivière Magog, les pagayeurs pouvaient atteindre le lac Memphrémagog et ensuite rejoindre les eaux du lac Champlain, pour se rendre jusqu’au Connecticut.

La révolution américaine a entraîné d’importants déplacements de population vers le nord et le vaste territoire des futurs Cantons de l’Est, que plusieurs groupes ont alors convoité pour s’y installer.

La région n’offrait que des terres médiocres, mais elle était propice à l’installation de barrages et à l’utilisation de l’énergie hydraulique.
4
Ouverture d’une clairière
C’est en 1799 qu’il a été fait mention, pour la première fois dans l’histoire de Sherbrooke, de l’ouverture d’une clairière de 18 acres, par Jean-Baptiste Nolin. C’est à la même époque que Gilbert Hyatt s’est installé dans la région pour développer le potentiel industriel et commercial des fourches.

En association avec Jonathan Ball, Gilbert Hyatt a posé un geste historique en établissant le premier barrage, qui a donné naissance au petit village de Hyatt Mill’s en 1802. C’est ce village qui deviendra, en 1818, la ville de Sherbrooke, en l’honneur du gouverneur alors en fonction, Sir John Coape Sherbrooke./div>