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L'hotel des voyageurs

L’Hôtel des voyageurs

l’Hôtel des voyageurs - Murales Sherbrooke
La murale « Hôtel des voyageurs » est un clin d’œil à l’ancien quartier hôtelier de Sherbrooke. En effet, ce secteur de la ville a vu plusieurs hôtels ayant eu pignon sur rue à travers les années. La première gare de train à Sherbrooke a été construite en 1952, en face de la gare actuelle.

L’Hôtel de Voyageurs, symboliquement illustré sur la murale, a aussi existé. Construit vers 1910 sur la rue Dépôt, ce modeste hôtel était souvent fréquenté par des voyageurs qui ne logeaient qu’une seule nuit, en attente d’une correspondance de train. Le propriétaire de l’Hôtel des Voyageurs était un canadien-français et c’était un des rares hôtels de Sherbrooke qui portait un nom français.

Nous retrouvons ici, rassemblés sur quelques décennies, des commerçants du centre-ville de l’époque, attendant l’arrivée par train de leur champion boxeur local, Léonard Dumoulin alias Jack Renault.

Dimensions : 15 pieds par 41 pieds
Réalisation : 2008

la murale plus en détail...

l’Hôtel des voyageurs - Murales Sherbrooke - Toile 1
1
Charles Onésime Genest
(1835-1926).
Commerçant en gros et propriétaire de vastes entrepôts de grains, provisions et épicerie. Il fut aussi durant de nombreuses années président de la Société St-Vincent de Paul.
2
Jacob Nicol
(1876-1958).
Étudie le droit dans plusieurs universités avant de le pratiquer dans la région de Sherbrooke. Il occupe plusieurs postes importants -avocat de la couronne, bâtonnier dans le district de Saint-François. Il est propriétaire du quotidien sherbrookois «La Tribune» (1910-1955), et de la station radiophonique, CHLT RADIO de Sherbrooke.
3
Une dame
Une dame partition en main, profite de l’oreille attentive de M. Wilson pour passer une audition, (figurante).
4
Léopold Chevalier
(1899-1956). Fils de Arthur Chevalier.
Il fit ses études au séminaire Saint-Charles Borromée de Sherbrooke. Président et gérant de la compagnie J.-L. Mathieu Limitée, établie en 1887. Il fut le premier commandant des Fusiliers de Sherbrooke, de 1934 à janvier 1937.
5
Louis Charles Bélanger
(1848-1918).
En 1866, avec Hubert C. Cabana, il met sur pied le premier journal francophone en région : Le Pionnier. En 1895 il devient le 20ième maire de Sherbrooke.
6
Walter Hiram Wilson
(1858-1928).
Travaille au commerce de pianos et d’accessoires de musique de son père Hiram C. Wilson, ouvert en 1863, rue Wellington Nord. De 1901 à 1903, il est conseillé municipal. Le commerce H. C. Wilson and sons Ltd. poursuit ses opérations jusqu’en 1994, toujours au même endroit sous le nom de Wilson musique (Sherbrooke) inc.
l’Hôtel des voyageurs - Murales Sherbrooke - Toile 2
7
Un petit garçon
Un petit garçon (figurant) subtilise un cigare de la boîte de M. Webster
8
William Robert Webster
(1850-1940).
En 1885 avec Charles H. Nutter, il achète la Sherbrooke Cigar Factory, renommée plus tard la Queen Cigar Factory. En 1892, il forme seule la W. R. Webster and Company Limited qui, en 1902 produit près de 4 millions de cigares. En 1908, il fait construire une cigarerie très moderne, où travaillent 135 personnes. Cette manufacture de cigares est alors l’une des plus importantes au Canada.
9
Jean-Paul Perrault
(1916-1963).
En 1936, à Francis Costanzo il acquérra la bijouterie Racine. En 1938, M. Perrault, à son compte, poursuivait le commerce de la bijouterie en septembre 1938. Le succès d’affaires lui attire de nombreuses nominations et responsabilités dans le domaine social. Il fut l’un des fondateurs du Club Social de Sherbrooke, président du Club nautique du Petit Lac Magog. En 1958, il devient directeur national de l’Association canadienne des bijoutiers.
10
Alfred-Zénon Pinsonneault
(1872-1951).
Exerce le métier de photographe vers 1896. En 1901 il ouvre son premier studio à Sherbrooke. Les trois frères ensemble fondent la maison d’édition Pinsonneault Frères et s’improvisent producteurs de cartes postales. En l’espace de quelques années seulement, ils font leur marque sur le marché et immortalise paysages et scènes de la vie quotidienne dès 1904, On les considère comme les maîtres de la carte postale typiquement québécoise.
11
Une figurante
Une figurante pointant l’arrivée au loin du boxer vedette.
12
Louis Joseph Codère
(1860-1940).
En 1876, il joint l’entreprise de la ferronnerie et quincaillerie Codère de la rue Wellington Nord fondée par son père François en 1874. Le fondateur décéda en 1899 et ses 2 fils continuèrent l’entreprise sous la même raison sociale jusqu’en 1908, qui prit le nom de Codère et Fils Inc.
l’Hôtel des voyageurs - Murales Sherbrooke - Toile 3
13
Jeune homme
On aperçoit ici un jeune homme assit avec son père et son chien tous deux attristés du départ son fils, quittant la région par train pour des études à l’étranger. (hommage Norman Rockwell).
14
Portier
Tout hôtel qui se respecte, se doit d’avoir son portier afin d’accueillir les nouveaux arrivants (figurant).
15
Rodolphe Langis
(1881-1935)
On aperçoit ici Léon Rodolphe Langis et son épouse Jessie Langis. L.R. Langis est natif de Sherbrooke. Il termine son cours commercial au Séminaire Saint-Charles-Borromée en 1897. Il débute dans le commerce en travaillant à la ferronnerie J.S. Mitchell, la pharmacie J.L Mathieu et à la maison Codère et Fils comme vice-président. En janvier 1921, il devient échevin pour le quartier centre. Il est président du Comité de la voirie, puis président du Comité des finances.
16
Musicien
On aperçoit ici notre musicien local avec son violon prêt pour sa prestation pour l’accueil du boxer. (figurant).
17
Affiche de boxe
Affiche de boxe / Léonard Dumoulin alias «Jack Renault» (1895-1967).
Ce natif de Notre-Dame-des-Bois (Schesham), découvre la boxe dans le service de police à Montréal. Il entreprend une carrière professionnelle en 1918.

En 1920 il participe à quelques combats à Sherbrooke, dont celui illustré sur la murale le 27 octobre 1920, ou il mettra KO, Tom McMahon. Il connaît son premier grand moment en 1921, alors partenaire d’entraînement du champion du monde des poids lourds, Jack Dempsey. Il enfile une série de victoires entre 1922 et 1924 et s’impose comme un des trois premiers aspirants à la couronne mondiale.

En 1927, il participe à «Knockout Reilly», un long métrage de fiction à Hollywood dans lequel il incarne un boxeur à la mine inquiétante. Il continue de se battre jusque dans les années 30.